Réseau des Jeunes Féministes d'Afrique de l'Ouest

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Faire entendre la parole féministe à travers l’art

Les voix des jeunes féministes en Afrique de l’Ouest doivent être amplifiées. C’est dans ce cadre qu’en 2019, le Réseau des Jeunes Féministes d’Afrique de l’Ouest, avec l’appui de l’ONG Equipop, a organisé « un Happening Féministe », grande mobilisation sociale en vue du G7 au Bénin, au Mali et en Guinée.

Le Happening féministe a eu lieu en simultané dans 3 pays, rassemblant les féministes de chacun d’entre eux pour interpeller les décideurs·euses politiques sur les droits des femmes : le droit à la sécurité, le droit au consentement, l’accès aux services ou aux informations, le droit de participation des femmes aux prises de décisions, le droit d’accès aux opportunités économiques. Ces rassemblements nationaux ont pris la forme d’un « Concours de Discours poignants (Art Oratoire) & de Slam », en lien avec l’engagement des jeunes féministes pour faire entendre leur voix au G7.

Un Happening mobilisateur au delà des frontières

Cette mobilisation a rassemblé 30 jeunes activistes qui ont ainsi pu améliorer leurs connaissances sur les DSSR et le féminisme. Leurs  Slams & Discours poignants pour défendre les droits des filles et des femmes ont permis de faire le premier pas pour lancer un dialogue et pour un changement social et de comportements. Le Discours de BAH SALIFOU Saratou (1ère du concours au Bénin) sur  « la promotion du pouvoir de savoir des filles » publié sur la page Facebook du Réseau, a permis d’atteindre 17.012 internautes avec plus de 85 partages. 

 

Plus de 450 personnes physiques et morales ont également répondu à l’appel des jeunes féministes pour assister à la remise des prix de ce grand concours.  Mouvements/Organisations de jeunes filles et femmes ; partenaires techniques et financiers ; ministères sectoriels ; autorités politiques et administratives ; Organisations de la société civile ; leaders religieux et traditionnels ; influenceurs·euses ; artistes ; acteurs·trices culturels et les médias se sont mobilisées autour des DSSR en particulier les Droits des Filles et des femmes. Les reportages réalisés et diffusés par les médias (chaînes de télévisions, radios locales et journaux) ont ainsi permis d’atteindre des milliers de personnes au-delà des trois pays.